L’État doit reconnaître sa responsabilité dans la stérilisation des personnes trans

OUTrans demande à l’État de reconnaître aujourd’hui (sans attendre 40 ans) sa responsabilité et de réparer les préjudices réels (et toujours bien vivants) des personnes trans stérilisées par les tribunaux français.

L’Assemblée nationale a voté à l’unanimité un texte portant reconnaissance par la Nation et réparation des préjudices subis par les personnes condamnées pour homosexualité entre 1942 et 1982. 

Ce vote, plus que nécessaire, porte la réalité des violences subies par les personnes homo. 

On ne peut que regretter qu’elles aient dû attendre plus de 40 ans.

Le même travail de reconnaissance de la responsabilité d’un État par essence LGBTQI+phobe doit aller plus loin.

Jusqu’en 2016, les tribunaux français exigeaient la stérilisation des personnes trans pour qu’elles puissent obtenir le changement de mention de sexe à l’état-civil. Cette violence d’Etat n’a toujours pas donné lieu à réparation.

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